L’Occitanie est en train de tourner la page de la quatrième vague de Covid, pourtant l’ARS s’inquiète de l’apparition de clusters dans plusieurs départements, dont la Lozère et l’Aude.
Vendredi 8 octobre, l’Agence Régionale de Santé (ARS) d’Occitanie, a livré un bilan mitigé sur la fin de la quatrième vague. La situation s’améliore, sous couvert d’hospitalisations et d’admissions en soins intensifs qui ne cessent de diminuer depuis plusieurs semaines. La circulation virale diminue dans la plupart des départements de notre région. L’activité hospitalière liée au Covid-19 suit également cette tendance progressive à la baisse pour les nouvelles hospitalisations comme pour les soins critiques en Occitanie. Dans la région, seules 581 personnes, contaminées par le Covid-19, sont hospitalisées. 105 d’entre elles sont en soins intensifs. Il en est de même en ce qui concerne les décès liés au virus : sur la semaine qui vient de s’écouler, 16 personnes sont mortes du virus en Occitanie, ce qui porte le bilan global à 5 181 décès.
Mais au-delà de ces « évolutions encourageantes », les autorités sanitaires s’inquiètent de l’apparition récente de clusters de contaminations. C’est le cas par exemple en Lozère, où le taux d’incidence plafonne à 64,2 cas pour 100 000 habitants. L’Aude aussi inquiète : à Limoux, un collège de 900 élèves a dû fermer ses portes pour une semaine, à cause d’un nombre trop important d’élèves testés positifs au Covid-19. « La dégradation rapide des indicateurs sanitaires s’est traduite au plan local par un nombre de cas plus de quatre fois supérieur à la moyenne départementale dans l’Aude », explique l’ARS. Le département audois affiche aujourd’hui un taux d’incidence lui aussi au-dessus du seuil d’alerte : 51,8 cas pour 100 000 habitants ont été répertoriés.
Au-delà des gestes barrières, l’ARS mise sur la vaccination : « l’appel à la vaccination est pleinement d’actualité, notamment pour les personnes fragiles », rappellent les autorités. Selon les derniers chiffres communiqués par l’ARS, 89,5% de la population de plus de 12 ans a reçu au moins une première dose de vaccin dans la région.
(Source : Robin Serradeil – La Dépêche du Midi)