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Remettre l’église au centre du village

Alors que les négociations conventionnelles commencent à peine, c’est sous un déluge de critiques que les syndicats médicaux vont négocier notre future convention.

Le 13 octobre, un communiqué publié par le CLIO*, propose l’accès direct en cas de difficultés d’accès au médecin traitant. Mais avec quelle coordination ? Pas un mot sur le sujet…

Quelques jours plus tard, le 17 novembre c’est le magazine « Que Choisir » qui demande que les médecins ne s’installent plus en zones surdotées. Quelles sont-elles ?! Ce magazine aurait pu éventuellement évoquer les zones les moins sous dotées … Mais nous savons les conséquences attendues de la coercition, mesure populiste à courte vue.

Le même jour, c’est l’association France Asso Santé Nationale qui publie un communiqué rageur dénonçant le refus des syndicats médicaux de négocier notamment sur l’accès direct.

Et toujours le même jour, l’Ordre des infirmiers réclame pour les IDEL et pêle-mêle, la possibilité d’adapter le traitement, de prescrire des radios, de faire des arrêts de travail, etc.

Le jeudi 24 novembre, le président du Conseil national de l’Ordre des médecins (Cnom), sous pression, affirme qu’il ne souhaite pas ouvrir l’accès direct aux infirmiers.

Enfin, le lendemain, 25 novembre, la fin de la récréation est sifflée par une ministre tout autant sous pression, qui vient affirmer la place centrale du médecin traitant et la coordination par celui-ci du parcours des patients.

Les médecins et notamment les médecins traitants vivent tous les jours la coordination avec les autres professionnels de santé.

Qu’ils exercent seuls ou en structure.

Et les médecins traitants sont les garants du parcours du patient, en coordination avec les autres professionnels dans le cadre de l’équipe traitante.

Celle-ci ne se réduit pas à 2 ou 3 professionnels, mais regroupe autour du médecin traitant, l’ensemble des intervenants, médecins et soignants, hôpitaux et structures, services médico-sociaux et sociaux. C’est ce que vient d’affirmer notre ministre.

Une déclaration qui met du baume au cœur et replace l’Église au centre du village.

NB : L’URPS ML souligne au travers d’une déclaration commune à venir, les liens de collaboration et l’entente avec France Asso Santé Occitanie, qui contribue, par ses observations constructives et ses retours, à nous aider à construire un avenir meilleur, dans un respect mutuel bien loin des déclarations à l’emporte-pièce de la structure nationale…

 

* CLIO : Comité de liaison des institutions ordinales de santé

Jean-Christophe Calmes – Président de l’URPS ML Occitanie

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