Noël approche à grand pas et avec lui 2023, une année d’attentes fortes des patients et des médecins. Des patients qui espèrent une amélioration de l’accès aux soins.
Des soignants qui attendent une revalorisation de leur activité et une amélioration de leurs conditions d’exercice.
C’est tout l’objet de la future convention, qui fixe le contrat qui lie le corps médical à la nation. Et qui, comme tout contrat, est discuté en ce moment même par l’ensemble des syndicats.
Nous avons une URPS qui a choisi de réunir dans son équipe dirigeante l’ensemble des syndicats représentatifs.
Nous avons une URPS forte parce que soudée, et qui parle d’une seule voix.
Et cette URPS réaffirme son attachement à un système de soins solidaire, tel que voulu par les ordonnances de 1945.
Mais cette URPS, attire, dès qu’elle le peut, l’attention sur le sous-investissement chronique dont souffrent les soins de ville. Le montant est connu : il manque, chaque année, 10 milliards d’euros pour les soins de ville…
C‘est, d’après l’OCDE**, le différentiel d’investissement sur les soins primaires avec les autres nations de cet organisme.
Archiméde disait : « Donnez moi un point fixe et un levier et je soulèverais la terre »
10 milliards d’euros, c’est la hauteur de l’investissement nécessaire pour faire plus que prévoir l’avenir.
C’est le levier nécessaire pour transformer le système de soins en profondeur.
C’est l’investissement indispensable pour rendre cet avenir possible.
Bonnes fêtes de fin d’année, pleine d’espoir, et à l’année prochaine !
