Valérie Garnier est présidente de l’URPS Pharmaciens Occitanie qui compte 2000 pharmacies et près de 5 000 pharmaciens sur l’ensemble de la région. Cette union s’est lancée tôt dans la bataille du décloisonnement. Elle s’en souvient : « Lorsque l’on a commencé à vouloir mettre en avant les difficultés de cloisonnement et les points de parcours critiques du système de santé durant l’élaboration de la loi de modernisation, nous avons souhaité justement mettre un accent particulier sur le lien ville-hôpital. Dès le début 2010, nous avons voulu faire tomber cette barrière qui existait encore entre l’hôpital et la ville. Et contrairement aux médecins, nous n’avons pas d’exercice mixte, c’est à dire qu’il existe des pharmaciens à l’hôpital et des pharmaciens libéraux en ville. Nous avons donc souhaité créer un lien qui nous paraissait naturel entre les pharmacies qui travaillent dans le secteur hospitalier et les pharmacies de la ville. Nous avons lancé plusieurs comités de pilotage entre ville et hôpital. Et en travaillant énormément dans ce sens, je pense que nous avons fait évoluer les choses. »