Un point d’interrogation…
Curieux vœux direz-vous…
Il faut dire que 2023, qui a vu s’en aller le quatrième ministre de la santé d’ Emmanuel Macron et arriver la cinquième, qui a vu la ratification d’un règlement arbitral minimal au lieu d’une convention, qui nous a permis d’entendre de nombreuses déclarations sur la crise de l’accès aux soins et de constater l’absence de propositions constructives, il faut dire, donc, que 2023 n’incite pas à l’optimisme.
La crise est donc si grave que les ministres se succèdent au rythme des saisons ?
La crise est donc si insoluble qu’aucune solution ne semble vouloir émerger ?
Je suis un optimiste. On me le reproche parfois.
Je choisis délibérément de voir ce qui va, ce qui marche.
Nous avons, en Occitanie, une URPS qui fonctionne avec soixante élus qui partagent leurs vécus et travaillent, au niveau régional, à améliorer les choses. Pour les médecins et leurs patients.
Nous avons, en Occitanie, des médecins impliqués, parfois épuisés, mais toujours engagés.
Nous avons, en Occitanie de nombreux projets en cours, que nous portons avec nos partenaires sur les territoires, au service des médecins et des patients.
Parce que nous savons que la solution n’est ni dans un homme providentiel, ni dans une réforme extraordinaire, mais dans la somme des petites choses du quotidien.
De celles qui font avancer les choses plutôt que de les entraver.
De celles qui consacrent la supériorité de l’action, issue de la réflexion constructive, qui naît de l’expérience du terrain.
De celles qui finissent par permettre de construire un avenir dans un environnement mouvant et incertain.
Alors je vous souhaite, et tous les élus de l’URPS médecins avec moi, des dizaines, des centaines de petites choses, qui, mises bout à bout, changeront votre vie.
Une belle année 2024 !
