Après les dernières propositions de notre Premier Ministre, les cartes conventionnelles sont à nouveau rebattues.
Si la logique politique peine à transparaître dans la succession des discours d’élus, la nécessité d’un accord conventionnel n’en reste pas moins prégnante.
Les contraintes économiques se font de plus en plus pressantes aussi bien sur les médecins libéraux que sur nos structures d’hospitalisation privées.
Les médecins libéraux subissent une dégradation continue de leurs conditions d’exercice liée à une augmentation de leur charge de travail.
L’attractivité, que nous appelons de nos vœux, est aussi liée à la revalorisation de nos métiers dans un cadre conventionnel apaisé et respectueux.
Notre système de soins est, aussi, comme le dit Pascal Durand, directeur du premier recours de l’ARS d’Occitanie, riche de ses professionnels. Avec eux, et parce que l’Occitanie est une terre de solidarité, nous constituons un avenir collectif et respectueux des compétences de chacun.
Comme eux, nous espérons que la santé, classée au premier plan des préoccupations des français pour 57% de nos concitoyens, deviendra aussi la préoccupation essentielle de nos gouvernants…
Jean-Christophe Calmes, président de l’URPS Médecins libéraux
