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Carpe diem sin credula postero

Si je le dis autrement, profitez bien de l’été pour vous ressourcer sans imaginer que demain sera mieux. 

Le contexte politique, dont la situation sanitaire de notre pays est totalement absente, ne nous incite guère à un optimisme débordant. La convention a, fort heureusement, été validée avant la dissolution de l’Assemblée Nationale. Mais le débat sur l’investissement pour la santé de nos concitoyens, qui est l’une des principales préoccupations des français, est pratiquement absent des discussions en cours, concentrées sur la prise de pouvoir des uns ou des autres. Les tensions sur les médicaments, les difficultés de recours aux soins, qu’il s’agisse de trouver un médecin traitant, un médecin spécialiste d’organes, une place d’hospitalisation ou d’autres professionnels, restent toujours aussi prégnantes.


La résilience de notre système de soins est portée, toute entière, par l’investissement des soignants. En portant des nouvelles dynamiques de travail, en s’investissant dans l’exercice coordonné, en proposant des filières de soins spécialisés, les médecins continuent d’innover. 

Vous trouverez dans cette nouvelle lettre un exemple de ce que médecins et infirmiers ont imaginé dans le 82 pour « aller vers » les malades les plus fragiles quand le tissu sanitaire est dégradé. 

Ce que nous portons ensemble, avec l’URPS IDEL d’Occitanie est emblématique de cette résistance qui nous caractérise. Cette capacité à innover, nous la portons pour nos patients, sans arrière pensée politique. Pour soigner. 

Demain ? Carpe Diem…

Jean-Christophe Calmes, président de l’URPS Médecins Libéraux

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