Violences sexistes et sexuelles, une cellule de lutte
L’urgence d’agir est illustrée par des affaires récentes comme le procès de Mazan et le meurtre de Philippine, ainsi que la persistance des féminicides
Salima Saa, secrétaire d’État chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes, a lancé une cellule d’urgence de lutte contre les violences sexistes et sexuelles, composée de professionnels de santé et d’experts pluridisciplinaires. Ce groupe, placé sous l’autorité du Premier ministre Michel Barnier et du ministre des Solidarités Paul Christophe, réunit une trentaine de représentants des acteurs de terrain, dont des parlementaires, associations, ministères concernés, juristes, universitaires et forces de l’ordre.
La cellule, axée sur « protéger, éduquer, agir », a pour objectif de formuler des recommandations pour renforcer la prévention et la lutte contre les violences sexistes et sexuelles. Salima Saa a rappelé l’urgence d’agir, citant des affaires récentes comme le procès de Mazan et le meurtre de Philippine, ainsi que la persistance des féminicides.
Une enquête récente du SIHP a révélé que des dizaines d’internes en anesthésie-réanimation ont été victimes de harcèlement ou d’agressions sexuelles entre 2018 et 2022. Malgré les progrès réalisés depuis 2017, de nouveaux efforts sont nécessaires. Les recommandations issues de la cellule seront présentées le 25 novembre, lors de la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes.
