Une étude menée par l’Institut national de la consommation (INC) et le Comité national contre le tabagisme (CNCT) révèle la présence inquiétante de métaux lourds (arsenic, plomb, etc.), de taux élevés de nicotine et d’édulcorants dans plusieurs marques de sachets de nicotine. Ces produits, vendus sans déclaration préalable en France, ciblent particulièrement les jeunes avec des arômes attractifs.
Les taux de nicotine, bien que variables, atteignent jusqu’à dix fois ceux des substituts nicotiniques autorisés, tandis que la présence d’arsenic dépasse jusqu’à 6,5 fois les quantités présentes dans une cigarette. Le manque de fiabilité des étiquetages et l’absence de sécurité des emballages accentuent les risques, notamment pour les enfants.
L’INC et le CNCT demandent une interdiction immédiate de ces produits, jugés illégaux et assimilés à des substances vénéneuses. La ministre de la Santé avait annoncé en octobre un texte visant à les interdire, mais la démission récente du Premier ministre retarde son adoption.
