
L’Assemblée nationale a adopté à l’unanimité une proposition de loi visant à améliorer la prise en charge de la SLA (sclérose latérale amyotrophique ou maladie de Charcot) et d’autres pathologies évolutives graves, sans modification par rapport au texte voté au Sénat.
Déposée par le sénateur Gilbert Bouchet, lui-même atteint de la maladie, cette loi introduit une procédure dérogatoire permettant une évaluation simplifiée des besoins par les MDPH. Désormais, sur simple demande et sur prescription médicale ou d’un ergothérapeute, la CDAPH pourra statuer rapidement sur l’attribution des droits et prestations.
Les centres de référence SLA pourront également évaluer les besoins des patients, renforçant leur coordination avec les MDPH. Une exception au plafond d’âge de 60 ans pour bénéficier de la prestation de compensation du handicap (PCH) est instaurée pour ces pathologies, avec un soutien financier de la CNSA.
L’objectif est de réduire les délais d’instruction, parfois inadaptés face à une maladie évoluant rapidement, souvent mortelle en moins de deux ans et qui connait une augmentation du nombre de malades d’environ 1.700 nouveaux cas par an. C’est l’une des maladies rares les plus fréquentes dans notre pays.
Ce texte est une avancée majeure pour garantir une prise en charge plus rapide et adaptée à ces patients.
Source APM News