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Numérique en santé mentale : un facteur d’émancipation pour les patients

Le développement des outils numériques et des nouvelles technologies dans le champ de la santé mentale est « un facteur d’émancipation et de développement du pouvoir d’agir des patients », a fait valoir le délégué ministériel à la santé mentale et à la psychiatrie, Frank Bellivier, lors du deuxième symposium Management & psychiatrie.

Illustration Freepik

Le Dr Guy Gozlan, psychiatre au groupe hospitalier universitaire Paris psychiatrie & neurosciences et directeur du service d’accompagnement médico-social pour adultes handicapés (Samsah) Prépsy, coprésident du symposium Maps, a estimé lors du symposium que pour répondre aux « nouveaux besoins des usagers, il faudra accompagner de nouvelles configurations d’équipes, d’évaluation et d’accompagnement, qui seront dotées de nouveaux métiers, de nouveaux savoir-faire, faisant plus largement appel aux outils numériques, centrés sur les besoins exprimés et non exprimés des usagers et de leurs familles ».

Dans cette lignée, le délégué ministériel à la santé mentale et à la psychiatrie, Frank Bellivier, a relevé le champ d’application très large des nouvelles technologies pour la santé mentale, du dépistage à la promotion de la santé, à la prévention, aux interventions précoces en passant par les traitements, la prévention des rechutes et l’amélioration des prestations de soins. « Ces technologies incluent aussi bien les téléservices, la télémédecine, les sujets très techniques comme les référentiels d’interopérabilité, les sujets très pratiques comme le dossier médical partagé, mais également les réseaux sociaux, les applications mobiles, le e-learning », a-t-il notamment cité, observant que ce domaine « est devenu extrêmement dense, avec un déploiement exponentiel ».

Frank Bellivier a insisté sur le fait que « le développement de ces technologies a conduit les usagers du système de santé et leurs proches à s’approprier un nouvel espace d’informations et d’échanges, réduisant ainsi l’asymétrie de l’information et de la connaissance entre patients et professionnels, et favorisant la démocratie sanitaire, le numérique étant vécu comme un facteur d’émancipation et de développement du pouvoir d’agir, autrement appelé empowerment ».

(source APMnews)

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