La collaboration permet à un médecin installé de s’adjoindre les services d’un confrère de même spécialité. Ce dernier bénéficiera de l’installation et d’une partie de la patientèle du médecin installé, tout en se constituant la sienne, en contrepartie d’une redevance en fonction des moyens mis à disposition. Il perçoit directement ses honoraires auprès de la patientèle.
Toute rémunération forfaitaire du collaborateur est exclue car cela reviendrait à du salariat déguisé. Il utilise ses feuilles de soins, ses ordonnances (à son nom), et relève à titre personnel de la convention médicale. Il peut faire état de sa qualité de médecin collaborateur sur la plaque professionnelle apposée à l’entrée du cabinet.
Les congés et les plannings sont fixés d’un commun accord avec le titulaire. Pour un collaborateur salarié, il appartient au titulaire en tant que chef d’entreprise de gérer sa comptabilité, sa fiscalité et sa couverture sociale.
Le collaborateur doit être inscrit à l’Ordre de son lieu d’exercice et être affilié à l’assurance maladie. Il devra également cotiser à l’URSSAF et à la CARMF.
Pour approfondir vos connaissances sur les aspects juridiques et stratégiques liés à l’installation d’un collaborateur médical, découvrez ce support détaillant les réflexions essentielles à prendre en compte :
Cliquez ici
Les contrats de collaboration
Le collaborateur libéral peut exercer en présence du titulaire, perçoit directement ses honoraires et verse une redevance pour payer les charges fixes du cabinet.
Le collaborateur salarié exerce en présence du titulaire et reverse la totalité des honoraires.
Si vous souhaitez mieux comprendre les distinctions entre la collaboration et le remplacement dans le cadre de l’exercice médical, cet outil vous apportera toutes les précisions nécessaires :
Cliquez ici
