Le président de la République restera dans nos mémoires, aussi, pour avoir été, de tous nos présidents, celui qui aura connu (ou consommé… ) le plus de ministres de la santé.
Nous attendons le 9e…
Le vote de la motion de censure du 4 décembre aura des conséquences.
Les discussions sur le PLFSS 2025 sont en suspens.
Dans sa déclaration de politique générale, le gouvernement avait annoncé :
- Un plan pour augmenter le nombre de médecins,
- Le développement de la télémédecine,
- Une loi infirmières, infirmiers visant à élargir les compétences des IDE,
- La désignation de la santé mentale comme grande cause nationale.
Ces décisions sont donc suspendues, ce qui, selon le point de vue de chacun, peut être une bonne ou une mauvaise chose. Mais l’attentisme et la procrastination sont-elles des valeurs d’avenir ?
Le choix fait par nos députés, de dissoudre une assemblée dans l’attente d’un nouveau gouvernement qui ne pourra rien faire de plus ou de moins que Michel Barnier et contribuer ainsi à laisser notre pays s’enfoncer plus avant, est -il un choix raisonnable ?
Cette instabilité politique est particulièrement délétère sur la cohérence de nos politiques de santé et met en danger la pérennité de notre système de soins déjà en grande souffrance.
Il y a quand même, une bonne nouvelle en cette fin d’année. Le 22 décembre, l’acte de base de nos métiers passera à 30 euros. Petit rappel : la signature de la convention a précédé de 5 jours la dissolution… Ouf !
« Faute de grives, on mange des merles. » dit la sagesse populaire. Mais si les merles viennent à manquer…
Jean-Christophe Calmes, président de l’URPS ML Occitanie
