Sa généralisation est prévue pour fin décembre 2024.
L’ordonnance numérique, expérimentée en ville depuis 2019, repose sur un circuit dématérialisé entre les médecins et les professionnels prescrits (pharmaciens, infirmiers, etc.).
Entre décembre 2022 et octobre 2024, plus de 35,6 millions d’e-prescriptions ont été générées par les médecins libéraux, selon les chiffres communiqués fin novembre par les pouvoirs publics.
La version V3, publiée entre août et octobre 2024, introduit des évolutions majeures : suppression de l’impression systématique des ordonnances, enrichissement des échanges avec le dossier médical partagé (DMP), transmission séquentielle recommandée pour les pharmaciens et nouveaux outils de suivi comme des tableaux de bord.
Malgré ces avancées, des obstacles persistent : problèmes ergonomiques, dysfonctionnements logiciels et retards dans le déploiement. En réponse, un plan d’action prévoit une accélération des correctifs, une formation renforcée et un meilleur accompagnement des professionnels.
À ce jour, 25.929 prescripteurs libéraux ont utilisé 13 logiciels pour générer des e-prescriptions, tandis que 8.289 pharmacies ont exécuté au moins une ordonnance numérique avec six logiciels déployés.
L’expérimentation reste limitée en milieu hospitalier, ciblant principalement les prescriptions exécutées en ville, avec une extension aux établissements sanitaires prévue en 2025.
Source Wassinia Zirar, APM News