Le 23 septembre, une majorité des sages-femmes de la maternité Paule-de-Viguier du CHU de Toulouse s’est mise en grève illimitée, réclamant des renforts en personnel. Lancée à l’initiative de l’Unsa santé sociaux, la grève a mobilisé 70% des 144 sages-femmes, bien que la prise en charge des patientes soit maintenue.
Les grévistes demandaient des effectifs supplémentaires pour couvrir les plannings de fin 2024 et 2025, évoquant des conditions de travail difficiles. Malgré l’ajout de six équivalents temps plein (ETP) en 2023, le syndicat avait averti qu’en cas d’absence de certaines sages-femmes, les effectifs seraient insuffisants pour assurer la fin d’année.
Le 26 septembre, après des discussions, le CHU a annoncé une revalorisation du pool de suppléance, avec l’ajout de 2 ETP, portant à 4 le nombre de postes dédiés. Toutefois, pour l’Unsa, ces mesures étaient insuffisantes, estimant que 8 à 10 ETP seraient nécessaires pour 2025, en raison d’un risque accru d’événements indésirables compromettant la sécurité des soins.
Le CHU avait précisé que des renforts étaient déjà prévus en septembre et octobre, avec l’arrivée de trois professionnels, permettant aux sages-femmes de prendre congés et récupérations. L’établissement avait également mis en avant une démarche de fidélisation, notant que 144 des 155 sages-femmes sont titulaires ou en CDI, et que deux CDD seront bientôt titularisées.
Les sages-femmes ont mis fin à leur mobilisation jeudi 3 octobre, ayant reçu la promesse d’un renfort en ressources humaines, a fait savoir l’Unsa santé sociaux de l’établissement.
Source APM News
