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Nouvelle année, nouveau ministère, nouveau ministre en tiers temps… 

La Santé est désormais englobée dans un pata-ministère comportant Travail, Santé et Solidarités. 

Dit autrement, l’un des sujets qui inquiètent le plus les Français, et qui représente, d’après la DREES, 313,6 millions d’euros de dépenses, (qui emploie 140 000 médecins dans les 1 354 hôpitaux publics et 25 000 médecins dans les 983 cliniques et 671 établissements à but non lucratif, chiffres auxquels il convient d’ajouter les 1,3 millions de salariés et les professionnels de santé libéraux dont 116 000 médecins, soit environ 1,5 million de personnes), ne bénéficie que d’un tiers temps de ministère.
La Santé n’est pas un ministère régalien. 
Littéralement, elle ne relève pas directement du Président de la République, au même titre que la Défense, l’Intérieur ou la police. 
Pour autant et même si le fait que l’État délègue une partie croissante (cf. les soins dentaires) de ses dépenses à des sociétés privées, la place de ce ministère ne devrait-elle pas être une place de premier plan ? 
Notre 6e ministre de la Santé sous la présidence d’Emmanuel Macron va avoir fort à faire. 
• D’abord pour maintenir un accès aux soins pour tous dans un système en grande souffrance qui ne tient que par la volonté et l’investissement des acteurs de soins.
• Ensuite pour répondre aux attentes légitimes de ces 1,5 million de citoyens au service de leurs concitoyens, et singulièrement des médecins, qui, en cours de négociations conventionnelles, s’interrogent de plus en plus sur leur avenir. 

Jean-Christophe Calmes,
président de l’URPS Médecins libéraux d’Occitanie

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