
En 2024, les violences faites aux médecins ont été au cœur des actions menées par l‘URPS. Les violences restent difficiles à quantifier car les statistiques sont incomplètes et que les plaintes ne sont pas toujours relayées auprès du Conseil de l’Ordre.
Elles restent néanmoins préoccupantes au point que 45 % des médecins déclarent ressentir des symptômes de burnout, notamment les généralistes (Enquête violence sur 441 médecins – URPS ML – mars 2024).
Les actions menées se sont articulées sur des partenariat avec des associations comme MOTS, avec le Conseil de l’Ordre, mais également sur des propositions concrètes qui visent à cibler trois phases :
- La prévention active des incidents,
- L’action à mener au moment où l’incident se produit,
- L’accompagnement sur les conséquences au long cours.
Il reste que la quantification des actes de violences reste difficile à évaluer, qu’elle est objectivement sous-estimée, mais qu’elle devient un point crucial dans le facteur d’attractivité du métier. En effet un médecin qui subit des violences va peut-être « déplaquer » c’est à dire arrêter définitivement de pratiquer son activité.