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Le Projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2025 s’inscrit dans un contexte budgétaire contraint, marqué par la nécessité de maîtriser les dépenses tout en essayant de répondre aux défis du système de santé. Entre mesures d’économies, réformes structurelles et ambitions en matière de prévention, ce budget soulève des questions sur l’équilibre entre rigueur financière et accessibilité des soins. Quels sont les enjeux et les principales orientations de ce PLFSS ? Décryptage.
Le Sénat vient d’acter le projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) pour 2025, une adoption définitive après un parcours législatif tumultueux. Composé au départ de 33 articles, le texte final en compte désormais 103. Le vote a eu lieu après six heures de débats et une cinquantaine d’amendements majoritairement déposés par la gauche.
Le texte renforce la régulation des dépenses de santé, notamment sur les médicaments et dispositifs médicaux, et vise à lutter contre les pénuries de produits de santé. Il instaure des mesures sur le médico-social, comme la fusion de certains financements et la reconnaissance du statut des infirmiers coordinateurs en Ehpad.
Par ailleurs, plusieurs mesures touchent l’accès aux soins et la santé publique :
– consultations longues pour les femmes en situation de handicap,
– expérimentation du remboursement de tests contre la soumission chimique,
– mise en place d’une « taxe lapin » sur les consultations non honorées,
– incitation à l’utilisation du dossier médical partagé (DMP),
– interdiction des plateformes numériques ayant pour but la fourniture d’arrêts de travail
– autorisation pour les infirmiers d’établir des certificats de décès,
– encadrement de l’implantation des structures de soins non programmés.
Enfin, la réforme du service du contrôle médical et des indemnisations en cas d’accident du travail ou de maladie professionnelle est maintenue malgré l’opposition de certains syndicats.
Pour plus de détails, lire le texte intégral sur la plate forme du Sénat