Le règlement arbitral s’applique à compter du 1er novembre.
Dire qu’il est largement insuffisant est une litote.
Vous trouverez ci-dessous la liste des modifications d’actes.
Cette insuffisance de revalorisation de nos pratiques ne permet pas à nos métiers de retrouver leur attractivité. Avec comme conséquence inéluctable une baisse continue du nombre de médecins, que l’augmentation du nombre d’étudiants viendra peut-être compenser à terme.
Compenser ? Peut-être car, si l’afflux massif de nouveaux médecins d’ici quelques années est programmé, leur installation ne se décrète pas.
« L’abandonisme » (terme désignant l’arrêt des études en cours de route), les déplaquages, les pratiques de niche, continuent d’aggraver la crise et perdureront tant que l’investissement public ne sera pas à la hauteur des besoins de la population.
Il est toujours bon de rappeler qu’en France l’investissement sur les soins de ville accuse un retard important par rapport à la moyenne des pays industrialisés (5 points soit environ 12 Md d’euros par an)
Il y a là matière à réflexion. Réflexion que n’a pas intégré le projet de loi sur le financement de la Sécurité Sociale.
L’étude des courbes démographiques ne laisse pas place au doute : l’avenir du soin est dans la proximité.
Nos syndicats montent donc en ligne au combat en partageant ce constat.
En attendant voici les nouveautés : sont revalorisés à partir du 1er novembre :
• Le G de 25 à 26,5€ (31,5€ pour les G+MEG, COD et COB)
• La MPC de la CS de 30€ à 31,5€
• La MPC de la CNPSY de 50,2€ à 51,7€
• L’APC de 55 à 56,5€
• Les consultations complexes (CSO, CCP, etc.) de 46€ à 47,5 €
• La MCC pour les cardiologues de 51€ à 52,5€
• La NFP des pédiatres de 37 * à 38,5 € et la NFE de 32 à 33,5€
• Pas de limitations à la visite pour soins palliatifs
• La cotation VSP peut se coter sans limites pour les patients en soins palliatifs
• Pas de revalorisation des téléconsultations.