Le dispositif STOP (Service téléphonique d’orientation et de prévention) a été mis en place pour aider les personnes attirées sexuellement par les mineurs à accéder à des soins psychiques. Une étude publiée dans L’Encéphale analyse son impact sur une période de 24 mois, de janvier 2021 à décembre 2022. STOP permet d’orienter les appelants vers des professionnels de santé et des centres spécialisés, tels que les CRIAVS (Centres de ressources pour les auteurs de violences sexuelles).
Sur 5 442 appels reçus, 79,4 % ont été exclus en raison de leur courte durée (moins de 5 minutes). Parmi les 628 appels restants, 73,3 % des appelants ont exprimé une attirance pour les enfants, la majorité étant des hommes de 34 ans en moyenne. Près de la moitié de ces personnes (46,7 %) ont été orientées vers des soins adaptés.
L’étude souligne aussi l’importance de la médiatisation, car 72,6 % des appelants ont découvert le service par ce biais. Cependant, elle note un manque de suivi des personnes non orientées ou celles ayant reçu une orientation, ainsi qu’une fluctuation du nombre d’appels sur la période.
Source L’Encéphale