Après 6 ans de remplacements, ce jeune généraliste originaire de Marseille a décidé de poser sa mallette à Beauvoisin, en petite Camargue. S’il se déclare moins stressé que pendant sa vie d’étudiant, il reste lucide et critique sur le statut libéral en zone semi rurale : « Quand je suis arrivé dans ce village, j’étais le 4e médecin. Nous nous sommes retrouvés à 2 au bout de deux ans. Ça va devenir difficile… Il y a ceux qui approchent de la retraite et ne veulent pas rempiler car les conditions se dégradent, et beaucoup de jeunes qui ne veulent pas s’installer et préfèrent rester remplaçants. Il faut arrêter l’hémorragie et donner de l’attrait à ce métier ! »
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