L’URPS fume la moquette ?!
Cette question, je suis sûr que nombre de nos confrères vont se la poser à la lecture de la lettre de l’URPS.
Et qu’ils risquent de passer à autre chose. Ils auraient tort…
Impact environnemental des soins, impacts sanitaires liés aux pollutions de l’air, de l’eau des sols* : les malades de l’environnement sont dans nos cabinets et devant ce constat, vous êtes de plus en plus nombreux et nombreuses à vouloir passer à l’action.
Le cabinet écoresponsable s’intègre dans une démarche transversale porteuse de sens, de cohérence et d’espoir. C’est une approche globale qui permet à la fois de mieux soigner en pratiquant une prescription raisonnée, lorsqu’elle est nécessaire, suivant ce vieux principe d’actualité : « Primum non nocere », mais aussi de prendre soin des médecins et de l’équipe soignante, en travaillant sur nos rythmes de travail, nos organisations de soins, le développement de l’exercice coordonné, notre activité, de l’installation jusqu’au départ en retraite, pour attirer les jeunes et éviter que les plus âgés ne s’arrêtent précocement.
C’est aussi prendre en compte les possibilités de chacun et chacune d’adapter son cabinet (en participant à un effort collectif de plus en plus nécessaire de diminution de l’incidence de chacun) et ainsi réduire l’impact des soins sur notre planète bleue, mais aussi d’en faire des lieux de prévention et des sources d’inspiration pour faciliter les changements de comportement chez nos patients et patientes.
C’est réaliser que nous faisons partie, que nous nous intégrons dans une globalité, où le Cure (le soin) doit s’accompagner du Care (le Prendre soin).
L’URPS vous propose une affiche et des fiches tutorielles pour vous accompagner dans cette démarche. N’hésitez pas à nous contacter pour en discuter et nous dire ce que vous faites au quotidien dans vos cabinets. Vous allez apprendre des trucs simples et efficaces !
Alors même si l’actualité nous presse et que nous continuons nos combats pour vous défendre, prenons le temps de prendre un peu de recul. Et de réfléchir à demain…
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* (24% des décès mondiaux sont dus à des causes environnementales – OMS 2016 ,
Top 3 = Maladies chroniques en premier lieu CV, respiratoires, cancers
https://www.who.int/multi-media/details/top-10-causes-of-death-from-the-environment)
Jean-Christophe Calmes, président de l’URPS Médecins libéraux
